Rapport annuel fr
État de situation

La pandémie a modifié le rapport à la santé.

«Parce que la santé passe avant tout»: ce slogan de SWICA n’a jamais été aussi pertinent que durant cette deuxième année de crise sanitaire. SWICA a une fois encore été disponible jour et nuit, toujours à la disposition de la clientèle, que ce soit en ligne ou par téléphone, 24 heures sur 24, pour répondre aux questions sur les assurances, mais aussi pour fournir des services de télémédecine via santé24. 

Rapport sur l’exercice de Dr Carlo Conti,
président du conseil d'administration, et de Dr Reto Dahinden, CEO.

Mesdames, Messieurs,

Si, sur le plan numérique, nous étions prêts à affronter une deuxième année de crise sanitaire, cela s’avérait bien plus difficile psychologiquement. Nombre de personnes pour qui la maladie ou la mort étaient jusqu’ici des sujets lointains ont été amenées à s’y intéresser davantage. On a ainsi noté plus de questions sur la couverture d’assurance et une volonté accrue de bénéficier d’une meilleure assurance. Le slogan «Parce que la santé passe avant tout» a pris une nouvelle signification, souvent très concrète. 855 000  personnes ont décidé de rester chez SWICA ou de s’y affilier dès 2022 dans le cadre de l’assurance de base, ce qui correspond à une progression de plus de 1%. 

Après une croissance modérée des coûts en 2020, les dépenses de santé ont à nouveau bondi en 2021 dans le secteur Particuliers, engendrant un résultat technique négatif dans l’assurance de base. Celui-ci a toutefois été compensé par le léger ralentissement, voire la stabilisation de l’évolution des prestations dans l’assurance complémentaire ainsi que par le solide résultat obtenu sur le marché des capitaux, permettant au groupe de dégager un résultat globalement positif. Si, dans le secteur Entreprises, les prestations d’indemnités journalières maladie sont restées stables, celles de l’assurance-accidents ont augmenté. Lorsque cela s’avérait nécessaire, les contrats des entreprises clientes ont été adaptés à l’évolution des prestations. 

Au 31 décembre 2021, l’effectif global des personnes assurées comprenait, tous secteurs confondus, 1 533 605 personnes.

Des services numériques encore nouveaux et déroutants l’année dernière pour le personnel et la clientèle ont suscité une large acceptation en cette deuxième année sous pandémie. On peut citer l’exemple des webinaires sur la gestion de la santé en entreprise, allègrement pris d’assaut par les entreprises. Les particuliers, eux, ont recouru de façon plus spontanée aux nombreux services en ligne gratuits de santé24, notamment aux exercices pour résister au stress lié à la pandémie ou à la consultation psychologique et psychiatrique. En plus des offres axées sur des situations difficiles, santé24 a maintenu les consultations téléphoniques existantes, dont celles portant sur les médicaments, la nutrition ou les maux de tête. 

«Il a été démontré que les soins intégrés s’avéraient plus efficaces et moins coûteux que lorsque les soins sont peu, voire pas du tout coordonnés.»
Dr Carlo Conti
Président du conseil d’administration

Après une phase de test d’un an impliquant près de 2000 personnes assurées, l’appareil de télémédecine TytoHome a été proposé à la vente en début d’année. Les personnes assurées adeptes du numérique ont très vite compris qu’il s’agissait d’un investissement rentable dès le premier déplacement en cabinet médical évité. SWICA est convaincue que tous les ménages suisses posséderont à terme un appareil de ce type dans leur armoire à pharmacie, comme c’est déjà le cas dans les pays plus à la pointe en télémédecine. À l’instar d’autres domaines où SWICA fait figure de pionnière, la persévérance devrait là aussi porter ses fruits. 

Les personnes assurées qui ont utilisé les services de télémédecine se sont montrées extrêmement satisfaites de ces derniers. Malgré la forte sollicitation du service durant la crise sanitaire, le taux de satisfaction concernant santé24 a tutoyé les sommets en atteignant 93%. La disponibilité continue de l’équipe de santé24 et son autorisation d’exercer qui lui permet d’établir des ordonnances médicales avec possibilité de retrait des médicaments dans une pharmacie au choix ont été très appréciées. 

Les clientes et clients ont également décerné les meilleures notes à SWICA en matière de satisfaction et d’image. Nous sommes très fiers de ces résultats et de notre personnel, grâce à qui ils ont été obtenus. La clientèle met la barre haut. C’est pour répondre à ses attentes élevées que SWICA identifie continuellement les potentiels d’amélioration et procède à des adaptations à tous les échelons. Le fait que le portail clientèle en ligne mySWICA et le coach santé numérique BENEVITA nouvelle version aient tous deux été récompensés aux Best of SWISS Apps 2021 nous a doublement réjoui. 

Alors que les services numériques sont la norme dans le secteur Particuliers, ils sont moins répandus dans celui des entreprises en ce qui concerne les assurances. Avec SWICA 

INTEGRA, il a ainsi été mis sur pied une solution d’assurance en ligne rapide, simple et économique, spécialement orientée vers les besoins des personnes indépendantes et des petites entreprises. Elle a rencontré un vif succès.

«Durant cette année difficile, SWICA a été disponible jour et nuit pour sa clientèle, que ce soit en ligne ou par téléphone.»
Dr Reto Dahinden
CEO

SWICA se penche depuis des années et avec beaucoup d’intérêt sur les soins intégrés, un sujet appelé à prendre encore plus d’importance. Nous sommes en effet persuadés qu’une «initiative pour un frein aux coûts» ou des objectifs de coûts ne constituent pas la solution pour réduire les coûts, mais que la clé du succès réside dans les soins intégrés. Ils s’avèrent plus efficaces et moins coûteux que lorsque les soins sont peu, voire pas du tout coordonnés, comme l’attestent les programmes de Disease Management ou de «Chronic Care Management». À noter: la réduction des coûts est le résultat et non le but des soins intégrés. Ils misent sur une qualité de soins élevée et reposent principalement sur une collaboration basée sur la confiance entre patientèle et fournisseurs de prestations. Les soins intégrés doivent être promus et développés par les acteurs concernés et non être imposés via une approche descendante. Il convient de garder ce principe à l’esprit dans la perspective de la réglementation par laquelle le Conseil fédéral souhaite renforcer les soins intégrés dans le cadre du deuxième volet de mesures visant à maîtriser les coûts. 

Nous remercions les collaboratrices et collaborateurs, les clientes et les clients ainsi que les partenaires avec qui nous sommes venus à bout de cette année pleine de défis.

Dr Carlo Conti
Président du conseil d’administration
Dr Reto Dahinden
CEO
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