Lors de l’année sous revue, les recettes de primes ont augmenté à 5,115 milliards de francs, ce qui correspond à une hausse de 3,0%. Or les effets exceptionnels liés à la pandémie en 2020 ont mené à une hausse des prestations d’assurance nettes de 3,4%, pour atteindre 4,361 milliards de francs. Le résultat technique d’assurance a donc baissé à 25,8 millions de francs. Le résultat d’entreprise s’est élevé à 85,5 millions de francs. Les excellents revenus financiers y ont clairement contribué. Le rendement net sur les placements de capitaux s’est monté à 4,7%.
Pendant l’année sous revue, les coûts de prestations dans l’assurance-maladie LAMal ont augmenté de 3,9%; ce chiffre représente la hausse la plus importante depuis 2013 et s’est avéré supérieur aux attentes. Les primes 2021 ont été calculées avec retenue pour peser le moins possible sur le porte-monnaie des personnes assurées pendant la pandémie du coronavirus. Cela a mené à une perte technique d’assurance de 47,6 millions de francs. Grâce à un excellent résultat des placements de capitaux, le résultat négatif ne s’est monté qu’à 18,3 millions de francs. Le ratio combiné dans le segment de la LAMal a ainsi augmenté à 101,5%.
Le segment de l’assurance-maladie LCA, qui englobe les assurances complémentaires privées ainsi que l’assurance-accidents et les assurances d’indemnités journalières en cas de maladie, a connu une évolution très satisfaisante, que ce soit en termes actuariels ou concernant le résultat global. Le ratio combiné du segment LCA a progressé pour atteindre 96,7%; dans le segment de l’assurance-accidents, il a atteint 94,2%.
Les primes 2021, comme celles de l’année 2022, ont été calculées au plus près. Des résultats négatifs sont donc sciemment acceptés dans l’assurance de base, qui n’est pas axée sur les bénéfices. Si nécessaire, ces pertes seront compensées par une diminution des réserves dans cette même assurance de base. Au vu de l’évolution des prestations au premier trimestre 2022, une perte actuarielle dans l’assurance de base ne peut être exclue pour l’année en cours.
La valeur des placements de capitaux a augmenté à 4,282 milliards de francs. Dès lors, la value at risk (VaR), soit le potentiel de pertes estimé, s’est inscrite en hausse. La VaR sert de base à la constitution des réserves pour les risques liés au marché des capitaux afin d’atténuer les corrections de cours importantes. Ainsi, les réserves ont été augmentées à 671,9 millions de francs. Les fonds propres ont crû de 7,1% et s’établissent à 1,180 milliard de francs. Les finances de SWICA reposent sur des bases solides et satisfont à toutes les exigences de l’autorité de surveillance en matière de solvabilité.